Les étudiants québécois séjourneront toute la journée à l’Hôtel Mercure de Saxe Lafayette situé dans le 3e arrondissement de Lyon, pour rentrer en contact avec les étudiants français, ce samedi 20 octobre.

Destination exceptionnelle des étudiants français, le Québec a ainsi préféré Lyon, après avoir transité par la capitale Paris, Bordeaux et Toulouse. La région Auvergne-Rhône-Alpes autorise chaque année plus de 10 000 étudiants à traverser l’Atlantique, destination Québec.

Sandra Étienne, coordinatrice des journées d’information et d’admission annuelle des universités du Québec indique que s’ils viennent sur place rencontrer les étudiants, c’est qu’il y a une forte demande de la part des étudiants français pour rejoindre le Québec.

Les élèves concernés ? Tout élève ayant obtenu le Baccalauréat, ou lycéens, élèves de classes prépa et étudiants préparant une licence, master ou doctorat sont ainsi les bienvenus pour se renseigner auprès des responsables d’admission. Leur objectif en fin de journée, est de renseigner les étudiants sur les questions qu’ils peuvent se poser.

Une moyenne de 12 est exigée

Dans la salle, parmi les 19 universités québécoises existantes, 13 seront considérées “les meilleures” affirment-ils. Parmi elles, dix sont francophones, et trois seulement sont anglophones, avec l’existence des prestigieuses universités de Concordia University ou McGill University, d’après les propos communiqués par la coordinatrice.

Pour décrocher une admission d’inscription dans les différentes universités au Québec, le 12 de moyenne est exigé, mais les demandes ne restent pas pour autant inaccessibles, cependant “les admissions sont très normées” d’après les précisions divulguées par le responsable, Sandra Étienne.

Il reste à noter que les diplômes obtenus dans les universités québécoises ne sont pas tout à fait reconnus dans leur crédibilité en vue d’un recrutement futur en France. La responsable précise que ce sont généralement des étudiants appartenant à des filières de commerce ou nouvelles technologies, qui viennent. Par contre, ceux qui choisissent les filières de droit ou médecine, ils ne pourront travailler qu’au Québec, indique Sandra Étienne. Donc aux étudiants de réfléchir.

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