Un nouveau compte rendu sur le réchauffement climatique, vient d’être publié ce lundi passé par le (Giec) : Groupement d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. D’après lui, “il faut adopter une attitude intransigeante vis à vis de toutes les composantes de la société”, et ceci pour réduire la hausse à 1,5 degré. Que devient Lyon ? Quelles seront les températures en 2100 s’il n’y a pas de changement ?

Un nouveau rapport sur le réchauffement climatique, à la fois alarmant, et peu optimiste a été transmis par le Giec. Ce bilan dresse une situation peu maîtrisable. D’après le groupement d’experts “si cela continue, les températures vont augmenter de 1,5 degré entre 2030 et 2052”. Si ce problème persiste, le réchauffement global atteindra +2 degrés, par conséquent la situation sera aggravée. Ceci entraînera la disparition totale des coraux, extinctions de masse, ainsi que le changement global climatique. En France, les températures moyennes seront susceptibles d’atteindre 4,5 à 6 degrés de réchauffement d’ici à 2052. D’après le Giec, la situation “exige des mesures urgentes”, les experts tirent la sonnette d’alarme pour les deux années à venir “importantes pour leur histoire”.

+1.1 degré à Lyon

A Lyon, les dégâts causés par le réchauffement climatique se font déjà ressentir. D’après un rapport de l’European Data Journalism Network, celui-ci a analysé la courbe des températures sur 117 ans. Il a été constaté que la ville de Lyon comptant 500 000 habitants serait la plus vulnérable au réchauffement climatique. Si au 20e siècle la température moyenne annuelle était de 10,4 degrés, elle est passée actuellement par contre à 11,5 degrés, une hausse donc de 1,1 degré. Certaines zones urbaines concernées par des pics de chaleur ne sont pas mentionnées dans ce constat. En effet, d’ici à 2100, Lyon pourrait atteindre la température de Madrid, voire d’Alger, respectivement 14 et 17,7 degrés. Les conséquences négatives seront des nuits étouffantes de chaleur, les pollens plus nombreux et la mortalité des personnes âgées en hausse. En plus de cela, le refroidissement de la centrale nucléaire sera compliqué à refroidir. Sa puissance a été réduite, suite à la canicule de cet été.

Avec le rythme accéléré actuel, les pronostics de Lyon sous une canicule importante n’atteindraient pas 2100. Les climatiseurs dégageant de l’air chaud vers l’extérieur ne font qu’accentuer la température des villes. Actuellement, la question est de limiter ce réchauffement, en luttant contre ces îlots de chaleur, en réduisant les surfaces qui attirent la chaleur, et en développant la végétation au maximum.

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