Ce bidonville est situé à Baizet dans le 9e arrondissement de Lyon. Ce jeudi 2 août, une centaine de migrants occupant illégalement ce parking transformé en bidonville, ont été expulsés et relogés de part et d’autre sur ordre de la préfecture.

La décision avait été lancée en novembre 2017, mais l’association Médecins du Monde a repoussé la date d’expulsion à cause de la canicule.

Le démantèlement de ce bidonville s’est effectué le jeudi 2 août à Lyon 9e. Un parking couvert situé dans la rue pierre Baizet à Valse, a servi de refuge pour une centaine de personnes. Celui-ci a été démantelé par les représentants de l’ordre public. Le 17 novembre 2017, une décision de justice ayant pour objet d’expulser une centaine de migrants fût prise. Suite à cette situation, l’association Médecins du Monde réagit en exprimant son indignation. D’après les propos d’un docteur à Médecins du Monde, Anick Karsenty, eux, ce qui les choquent, ce n’est pas l’expulsion elle-même, mais la période de chaleur caniculaire, alerte de niveau 3, qui rend pénible l’expulsion de ces migrants. Ils ne pourront pas supporter le déambuler dans la ville sous une chaleur écrasante, “c’est impensable” explique-t-il. De son côté, la préfecture du Rhône déclare que c’était le moment propice et que personne n’a été abandonné. En définitive, cinq familles ont été prises en charge, 21 personnes en d’autres termes. Toutes ont été dirigées vers d’autres centres d’accueil. Les mineurs ont été confiés à la Métropole de Lyon selon la préfecture de Lyon. Quant à ceux qui n’ont pas été relogés, les associations les prendront en charge pour s’occuper d’eux à plein temps.

Malgré ce dispositif d’encadrement assez important proposé par la préfecture du Rhône, l’association Médecins du Monde juge la situation “incompréhensible”. Puisqu’un point d’eau et des sanitaires étaient disponibles dans le bidonville actuellement démantelé. Cette association déploie toute sa volonté en collaboration avec d’autres associations et la maire du 9e arrondissement pour aider l’intégration de ces familles en désarroi. La maire, Anick Karsenty ajoute que cette expulsion aurait pu avoir lieu à un autre moment.

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