Indigo Weel, un nouveau service de location de vélos sans borne a été lancé le dernier, en mars dans la Métropole de Lyon. Après l’échec des bicyclettes Gobee.bike, quelles sont les chances de réussite du Indigo Weel ?

Gobee.bike a fait machine arrière après trois mois d’activité. En février dernier c’était la fin des vélos verts en libre service de la start-up franco-hongkongaise, ces derniers ont disparu du paysage lyonnais. Cette société a connu un échec considérable apparemment dû au vandalisme et à la fragilité des deux-roues.

9000 locations en un mois seulement à Lyon

Le mois dernier, la société de parking Indigo a tenté sa chance en lançant à Lyon son nouveau service de vélos partagés nommé « Indigo weel ». Ce sont des vélos sans stations et en libre-service. Un mois après son lancement, 9000 locations de vélos ont été effectuées à Lyon. C’est un beau début pour la société. La majorité de ces locations ont été effectuées par des étudiants. En 30 jours seulement, plus de 1000 vélos ont été mis à disposition dans les rues de Villeurbanne et de la capitale des Gaules. Le groupe français spécialisé dans les parcs de stationnement compte déployer 2000 vélos sur la ville de Lyon.  

On s’interroge sur la concurrence de Indigo weel par rapport à l’entreprise JC Decaux qui avait lancé en mai 2005 le système Vélov’s, un système de vélo en libre service. L’arrivée d’Indigo à Lyon n’a pas de quoi inquiéter leur partenaire JC Decaux selon le vice-président chargé des mobilités au Grand Lyon. Les petits vélos rouges ont toujours leur place pour le moment dans le cœur des habitants de Lyon.Cet attachement est dû surtout à des frais moins chers : en effet, l’abonnement annuel pour Indigo revient à 79 € tandis qu’il ne coûte que 25 € pour Vélo’v.

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