La métropole lyonnaise fait remarquer à l’entreprise publicitaire, le non-respect de toutes ses obligations.

La publicité sur les trottoirs lyonnais expérimentée, a créé la polémique au sein de cette métropole, dernière ville à expérimenter ce moyen publicitaire. Celui-ci a été interdit par une loi publiée au Journal officiel, le vendredi 26 octobre. Dans un communiqué adressé par le collectif Plein la vue, il considère que la publicité encourage la “surconsommation” et à la “surexploitation des richesses de la planète”. C’est une décision raisonnable et positive pour tous les citoyens de la métropole lyonnaise, confirme le communiqué.

L’expérimentation programmée pour une durée de 18 mois par l’état, avait été mise en service en décembre 2017 à Lyon, Bordeaux et Nantes dans le but de tester les publicités à caractère provisoire sur les trottoirs, jusque-là, non-autorisées par les services de l’environnement et les codes de la route. Les municipalités de Nantes et de Bordeaux étaient contre cette initiative, mais Lyon ayant déjà commandé, pour des évènements, des marquages éphémères, avait projeté une concertation rassemblant “l’ensemble des communes de l’agglomération”.

L’entreprise affirme avoir été fidèle à ses obligations

Un décret ministériel avait interdit dès janvier le test à Bordeaux et Nantes. Matignon a reproché le manque de concertation avec les agglomérations respectives. L’entreprise chargée de ces publicités, n’a pas respecté les conditions, telles une demande d’autorisations aux autorités de la ville. Ces propos sont tenus par la métropole lyonnaise, Après une première correspondance d’avertissement en mars au ministère de l’Economie, la ville de Lyon et la métropole ont envoyé une deuxième lettre en juillet pour demander la suspension de l’expérimentation.

Contacté par l’AFP, la start-up Biodegr’AD lyonnaise, experte dans les motifs à base de craie biodégradable, qui disparaissent en quinze jours, a déclaré que les services menés pour ses clients étaient conformes “au strict respect” des “obligations soumises au décret et à l’expérimentation”. La majeure partie de ses clients, sont notamment des collectivités et des bailleurs appartenant à la région lyonnaise.

En janvier, vers la clôture du test de la pub sur les trottoirs à Nantes et Bordeaux, la start-up a exprimé avec regret l’attitude rigoureuse à l’égard d’un support publicitaire subtil, biodégradable, donc écologique, et en plus à faible coût environnemental. A comparer avec la plus murale, flyers et autres, tous plus contraignants les uns que les autres.

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