Une startup lyonnaise, Lyko, dirigée par un lyonnais, va solutionner le problème de transport des voyageurs vers l’aéroport Saint-Exupéry de Lyon, à un prix adorable.

Cette démarche va être lancée ce lundi après-midi. Actuellement le trafic routier reliant la plateforme aéroportuaire et le centre-ville par le transport en commun et les taxis s’avère insuffisant et onéreux à la fois. Les voyageurs payent cher leur trajet pour joindre l’aéroport. Il y en a même, qui ratent leur avion à cause du manque de transport. Le tramway Rhônexpress, ancien moyen de transport assurant la liaison centre-ville Lyon et aéroport Saint Exupéry, fonctionne à des prix excessifs : 30 euros aller-retour, et même constat pour les taxis.

Pour remédier à cette problématique, une solution est proposée par la société Lyko, sa mise en service débutera dès ce Lundi après-midi assurant des trajets réguliers entre le centre-ville Lyonnais et l’aéroport Saint Exupéry, pour une somme adorable variant entre 8,50 et 11 euros.

L’entrepreneur Laurent Bouzon ainsi que ses deux collaborateurs ingénieurs informaticiens, souhaitent une coordination positive entre les employés de l’aéroport et les voyageurs dans le but de mutualiser leurs trajets. Avant l’existence de la société Lyko, Laurent Bouzon possédait une société de taxis assurant la même ligne à des prix exorbitants, les clients commentaient la cherté des prix en les comparant aux billets d’avion moins chers que ceux des taxis. C’est à partir de ce bilan négatif que la société Lyko a pris naissance.

Une solution opérationnelle et sous embûches

Grâce à une application sur leur smartphone, les utilisateurs peuvent repérer des trajets moins chers en entrant les informations du départ de leur vol, ainsi les voyageurs peuvent découvrir des renseignements sur les trajets qui correspondent le mieux à leurs attentes.

Les arrêts des transports en commun ont été étudiés minutieusement de façon à fluidifier le transport vers l’aéroport le plus rapidement possible.

Un autre paramètre pris en considération par la société Lyko “le passager qui rate son avion à cause d’eux, c’est vraiment leur bête noire, et ils ne peuvent pas l’envisager”, explique Laurent Bouzon. Ainsi, cela nécessite l’assurance d’arriver à bon port.

D’après un sondage, les clients ont accepté de payer un supplément pour assurer un bon déroulement de leur voyage sans contretemps éventuel. L’attitude de la société Rhônexpress redoutée par la startup Lyko a fini par un terrain d’entente mutuelle.

Le site Lyko continu sur sa lancée et enregistre pas moins de 3000 visites par jour.

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