La Première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, a estimé en mai dernier que la crise grecque aurait été « peut-être pire » si Dominique Strauss-Kahn n’était pas à la tête du FMI (Fonds monétaire international). « Le FMI a réagi plus rapidement que l’Europe pour aider la Grèce », a également jugé Martine Aubry.

« C’est peut-être ça le vrai sujet : pourquoi l’Europe n’a pas été là et a tergiversé, entraînant ainsi une grande difficulté pour la Grèce et oubliant l’humiliation que signifiait pour les Grecs l’intervention du FMI », a-t-elle poursuivi.

« Je pense que si la personne dont vous parlez (Dominique Strauss-Kahn) n’avait pas été à la tête du FMI, la situation serait peut-être pire aujourd’hui. Donc je m’en réjouis », a également souligné la responsable socialiste.

Interrogée sur le livre à charge sorti lundi contre le président du FMI, « DSK. Les secrets d’un présidentiable » (Plon) et dont l’auteur est anonyme, Martine Aubry a indiqué qu’elle ne lisait « jamais ce genre de livres ». Et d’ajouter : « Moi j’ai d’autres choses à faire pour essayer aujourd’hui de défendre la France et les Français ».