L’UMP multiplie les attaques contre DSK. Autant de signes « d’inquiétude » et de « ballons d’essai » dans la perspective de 2012, selon ses proches qui dénoncent des « boules puantes ». Les principaux angles de tir :

Trop riche
Il représente « la gauche ultra-caviar » pour le secrétaire d’Etat au commerce extérieur, Pierre Lellouche, allusion au présumé train de vie de DSK (son couple possède notamment un riad à Marrakech). Le patron des députés UMP, Christian Jacob, a quant à lui déclaré que DSK n’était pas « à l’image de la France », déclenchant les foudres du PS, qui a dénoncé des propos à connotation antisémite.

Trop loin
« Loin de la France, Dominique Strauss-Kahn s’est bouddhifié », a raillé le ministre des Affaires européennes, Laurent Wauquiez, dépeignant un patron du FMI éloigné des préoccupations des Français. « DSK a une dimension internationale, il a été l’un des meilleurs ministres de l’Economie et a été élu local à Sarcelles. C’est ahurissant de dire qu’il est à côté de la plaque ! », répond le député-maire PS de Grenoble, Michel Destot.

Trop de droite
La majorité reprend là un des arguments de la gauche de la gauche. Il est « à l’opposé total, depuis le FMI, de ce que proposent les socialistes », a ainsi jugé Jean-François Copé.

Trop occupé
DSK peut-il quitter le FMI en pleine crise ? La majorité en appelle à sa responsabilité pour qu’il termine son mandat. « C’est très bien qu’un Français soit à la tête d’une grande institution internationale. ( ) Il a pris un engagement, qu’il le respecte », a ainsi martelé François Baroin.