Le sondage de l’Ifop révèle que DSK, qui n’a pas encore pris sa décision, a, à gauche, de plus en plus de soutiens.

A gauche, rien n’est encore joué. Mais le sondage exclusif réalisé en deux temps (les 7 et 8 avril, les 14 et 15 avril) par l’Ifop pour France-Soir a de quoi, cette semaine, réjouir Dominique Strauss-Kahn.

Le non-candidat DSK gagne en effet, par rapport à l’enquête précédente (en date des 31 mars-1er avril), neuf points chez les sympathisants du PS. Il atteint pour la première fois la barre fatidique des 50 %. Concrètement, cela veut dire que 50 % des « sympathisants du PS » sondés par l’Ifop ont cité le nom du directeur général du Fonds monétaire international (FMI) quand on leur a demandé quelle personnalité ils souhaitaient voir désignée comme candidat du PS pour 2012 à l’issue des primaires que va organiser le parti de Martine Aubry. En seconde position, mais très distancé : François Hollande (20 %). En troisième position : Martine Aubry (17 %). Ségolène Royal, pour l’heure, est carrément décrochée (8 %).

Strauss-Kahn, qui est aussi « maillot jaune » chez les sympathisants de gauche, peut avoir avoir le sentiment légitime que l’horizon, pour lui, se dégage.