Les Gones lyonnais n’ont pas eu l’opportunité de suivre le match France-Belgique en demi-finale transmis sur écran géant.

Pour des raisons sécuritaires les attroupements dans les rues pourraient causer des dépassements et agressions, pour cette raison les autorités lyonnais ont interdit les écrans géants. La mairie explique que les compétitions sportives de l’Euro 2016 se déroulaient en France dans des conditions différentes.

Priver les Gones lyonnais de l’écran géant pour une diffusion en direct d’un match important France-Belgique, n’est pas acceptable. L’euphorie du mondial 98 avec la star Zizou ou Thuram ne pourra plus se reproduire dans les lieux tels que l’Hôtel de Ville et place Bellecour. En tous les cas, la sélection de l’équipe française pour la demi-finale sera une fierté pour le monde du football.

L’absence de l’écran géant a soulevé des polémiques au sein du monde sportif, et particulièrement les supporters qui ne peuvent calmer leur joie lors d’une victoire de leur équipe favorite.

La sécurité des citoyens passe avant les festivités, car tout rassemblement public peut inciter les terroristes à agir facilement en se confondant dans les foules. pour éviter ces situations problématiques, le ministère de l’intérieur a décrété des instructions aux autorités de la ville pour assurer la bonne démarche des festivités sportives.

Lyon s’est doté d’un important dispositif pour être en mesure d’accueillir la coupe du monde de foot féminin qui aura lieu en France et donc à Lyon également. La mairie rapporte que Lyon avait accueilli 6 matchs auparavant ce qui a entraîné l’installation d’une “fan zone”.

D’autres villes ont eu le privilège d’installer les écrans géants dans les lieux publics, et les strasbourgeois et les toulousains ont eu la chance de suivre les quarts de finale contre l’Uruguay.

Ces restrictions n’ont pas plu à plusieurs fans de football, et dans ce contexte, le syndicat étudiant revendique “un manque de considération”, car les écrans géants métropoles et dans d’autres villes par contre ils sont autorisés. Le mécontentement s’est fait sentir à travers les réseaux sociaux et Twitter.

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